• Le Songe

     


    Le Songe
      

     

     C'est dans un monde aussi vaste que l'univers que se développe une entité étrange qui est l'être humain. Cette entité, au fil du temps, s'est propagée sur une planète nommée Terre, appartenant au système solaire. Depuis elle a beaucoup évolué. Elle est capable de penser, d'agir, de réfléchir...

     Selon l'être, la mentalité n'est pas la même, elle varie. Mais, des humains dits "puissants" ont réussi à en manipuler d'autres pour arriver à leurs fins néfastes... Ils ont instauré sur toute la planète, un mode de penser, d'agir et de vivre, robotisant chaque âme et soumettant chaque entité à peu d'autres.

     Les puissants dominaient donc le monde, et si par malheur un humain se rendait compte de la supercherie, il serait surveillé et écarté de la population pour ne pas éveiller de soupçons.

    Mais un jour, un humain comprit. Il était étrange que ce soit celui-ci... L'humain est étrange de toute façon... Il savait que quelque chose dans sa vie et dans le monde ne tournait pas rond. Pour cela, il dut passer d'innombrables épreuves pour prendre conscience de la vérité.

     Pour cela il entra en contact direct avec le monde des songes...

    ~

     Un humain vivait dans sa routine d'humain. Il piétinait sa vie dont le but n'était que de posséder des feuilles de couleur, des pièces de métal et des chiffres. Il vivait seul, dans un grand appartement en centre ville, ses journées étaient toutes les mêmes, il se réveillait, allait au travail, sortait de temps en temps, mangeait et dormait le reste du temps, quand il ne regardait pas la télévision. Tous ses congénères faisaient de même d'ailleurs.

      Il ignorait la beauté de son monde, et par dessus tout sa propre beauté.

     Un jour, similaire aux précédents, l'humain se cogna violemment le visage en voulant rattraper son bus de travail.

      Il perdit un œil.

      En rentrant chez lui, il eut une migraine très douloureuse, il décida donc de prendre un anti-douleur et d'aller se reposer, il s'endormit.

     Le lendemain, la migraine était passée, il décida de prendre l'air. Au sortir de sa maison, une grosse voiture bleue l'attendait, un homme aux cheveux roux était au volant. Sans réfléchir, l'humain monta dans la voiture.

    - « Où m'emmenez-vous ?

    - Vous n'êtes pas dans la réalité.

    - Comment?

    - Quand vous aurez fini, vous feriez mieux d'aller dans le champs de blé d'or.»

      Il ne comprenait pas. Dans la réalité ? Un champ de blé d'or ? Qu'est-ce que cela veut dire ? Était-il éveillé ? Il en avait tout l'air...

      Après avoir essayé de comprendre quelque chose, il regarda par la fenêtre et remarqua qu'il n'était pas en ville. Il était sur une route unique paraissant interminable. Il faisait jour, la lumière éclairait tellement qu'aucune ombre n'apparaissait. Sur les côtés de cette route s'étalait des champs de blé à perte de vue, rien d'autre que du blé.

    - « Celui-ci n'est pas en or. »

     Ce paysage uni et ennuyant endormit l'humain.

    ~

      Quand il se réveilla il faisait toujours jour, la voiture s'était arrêtée, la route aussi. L'homme roux était sorti, il observait ce paysage monotone sans expression particulière.

    - « Où somme nous ?

    - Tu es le seul à savoir, je te souhaite bon courage. »

      Sur ces mots, il monta dans la voiture et partit.

      L'humain n'avait rien d'autre à faire que de s'aventurer dans ce paysage sans fin, mais avant il observa les alentours. Il se répéta la phrase de l'homme.

    - « Le champ de blé d'or ? Mais où ? »

       Il observa encore, pas de blé d'or.

      Il regarda au loin, en observant bien, il apercevait une immense forêt, d'immenses feuilles se laissaient voir. Effrayé par le temps que cela lui prendrait pour l'atteindre, il se retourna et vit le chemin par lequel il était arrivé, il n'en voyait même pas la fin. Ensuite il regarda à gauche il ne voyait que ces champs, encore et encore. Puis à droite. Là, se trouvaient des habitations, c'était loin aussi, mais il voulait rentrer chez lui, alors il commença à se diriger vers elles.

    - « Pourquoi suis-je monté dans cette voiture ? Je ne comprends pas... Il faut que je rentre chez moi. »

     Il s'arrêta un moment et remarqua quelque chose d'étrange : il n'y avait pas de soleil.

    - « Comment est-ce possible ? Ce n'est pas normal... Tout est parfaitement éclairé pourtant, d'où vient la lumière ? »

     Il regarda le ciel, il était d'un bleu très clair, quelques nuages rosés le décoraient, mais pas de soleil.

    - « C'est étrange, mais peu importe, je veux juste rentrer chez moi. »

      Il continua à marcher.

    ~

     Le trajet dura longtemps, mais il était arrivé. Il faisait sombre.

      Il appela à l'aide. Personne ne répondait, le lieu était dénué de vie. Il appelle encore, personne.

    - « Pourquoi fait-il si sombre alors que le reste des lieux est éclairé? Je ne comprends pas... Où suis-je ? »

      Il appela encore, mais il n'entendit que l'écho de sa voix. Il entra ensuite dans le peu de maisons qu'il y avait, il n'y trouva rien hormis des jouets abandonnés, comme des hochets, des voitures, des petites chaises de couleurs, des crayons de couleurs, des coloriages.... Ils lui étaient familiers... Il continua à entrer dans les divers foyers, rien.

      La dernière maison était étrange, c'était la plus petite et elle n'avait pas de fenêtres. Il entra dedans et toucha sans raison les froides parois et le sol de l'unique pièce. Il sentit une boite d'allumette sur le sol, en prit une et l'alluma, il éclaira les alentours. Une grande cage de métal ronde, suspendue au plafond par d'immenses chaines, contenait une énorme créature. Il s'approcha prudemment et l'observa : elle était noirâtre, un corps d'homme inégalement parsemé de poils hirsutes, ses mains et ses pieds ressemblaient à ceux d'un loup, il avait un visage ridé et laid, un gros museau et des yeux rouges. Il était recroquevillé sur lui même, tel un enfant dans le ventre de sa mère.

      Puis il tourna brusquement la tête, fixant l'humain avec intensité. Pris de peur, ce dernier recula et se colla contre le mur, laissant tomber l'allumette. La bête bougea, les chaînes s'entrechoquaient et firent s'écraser la cage sur le sol qui céda. L'humain tomba avec le monstre dans un gouffre profond, cria de peur, et se posa violemment sur un fil.

      La lumière était revenue, elle était douce. Une voix se fit entendre :

    - « Oh! Bonjour !! »

      L'humain ne répondait pas, encore trop abasourdi par sa chute soudaine.

    - « Tu m'entends?

    - Oui ? Quoi ? Bonjour ? Où sommes nous ? Qui est-tu ? Aide moi !!

    - Pourquoi es-tu aussi paniqué ? Hahaha tu es drôle ! »

     L'être avait la taille d'un enfant de 5 ans, il était blanc comme neige, la tête ronde, deux traits verticaux à la place des yeux et pas de bouche apparente. Il marchait sur un fil à côté de l'humain et tenait un autre fil dans sa main gauche.

     L'humain aussi était sur un fil. Il ne comprenait pas.

    - « Je suis tombé ! Comment fait-on pour remonter ?

    - A la surface ? Pour quoi faire ?

    - Je veux rentrer chez moi! Je ne suis pas de ce monde!

    - Ah bon ? Tu m'as l'air familier pourtant... Moi, je m'appelle Vie ! Je marche sur ce fil depuis peu de temps, avant, j'étais sur un autre fil, mais celui-ci s'est coupé en deux pendant mon trajet... »

      Il montra son fil.

    - « Tu vis dans ce monde depuis longtemps alors? Peux-tu me donner des indications pour le quitter ?

    - Mais pourquoi veux tu le quitter ? Si tu es ici ce n'est pas pour rien, tu as ma parole ! Mais bon, si tu souhaites partir... Prend mon fil et essaie de remonter, il à un lien avec la surface !

    - Merci ! »

     Il prit le fil de Vie avec empressement et monta avec peine.

    - « Cette chose était étrange, peut-être que j'aurais du attendre un peu de mieux la connaître ? Je n'en aurai plus l'occasion... »

     Il se reprit :

    -  « Non peu importe, je dois juste rentrer chez moi! Le reste n'est pas utile ! »

    ~

      L'humain sortit d'un énorme trou, qui se referma quand il posa le pied sur le sol. Une odeur de bois, de feuilles vertes, de plantes et d'herbe fraîche se diffusait, il trouvait ça très agréable et reposant. Il s'allongea sur le sol pour reprendre ses esprits.

    -  « pourquoi m'a-t-on emmené ici ? J'avais une vie sans problèmes pourtant... »

      Il se souvint soudainement de son œil et le toucha, il ferma l'autre œil pour être dans le noir, mais il voyait toujours. Il s'assit brusquement :

    -  « Comment est-ce possible ?! Je vois !! Je pensais avoir perdu la vue hier en allant au travail ! »

      Il se leva ensuite, regarda autour de lui et observa les alentours avec concentration, pour mieux profiter de sa guérison.

    - « C'est étrange, suis-je dans un rêve ? J'en suis sûr maintenant ! Ce monde, ces lieux, ces gens, ma guérison... Tout est faux ! Je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt... Je suis peut-être réveillé à l'intérieur de ce rêve alors ? De mon rêve ? C'est étonnant quand même, ça ne m'était jamais arrivé... »

     Il arrêta de penser pendant un moment puis reprit :

    - « Peu importe, je dois quand même rentrer, si je n'ai pas de moyen de retour c'est que je suis emprisonné! Je dois partir ! »

      Il regarda autour de lui, il était dans cette dense forêt qu'il voyait au loin à son arrivée. D'immenses arbres aux troncs noueux dominaient le lieu, leurs feuilles d'un vert foncé faisaient de grandes ombres sur le sol, la lumière était tamisée mais tous les végétaux apparaissaient parfaitement clairs et détaillés. Il n'y avait pas de blé. Juste des fleurs aux pétales géants, et des feuilles aux couleurs spectrales.

    - « Ces plantes sont surdimensionnées ! C'est effrayant... Comment me diriger ? Je suis au centre d'une forêt ! Non... Encore des obstacles, j'ai l'impression que quelqu'un m'empêche de partir... Mais qui ? Je suis dans mon rêve non ? Je devrais en être maître... »

      Il commença à marcher sans but précis, juste en suivant son instinct.

      Des rires d'enfants se firent entendre, ils avaient l'air de suivre ses pas.

    ~

      Il se retourna brusquement pour voir qui le suivait. Personne. Ces rires lui étaient familiers, comme s'ils venaient de lui. Quelque chose lui tira la jambe, puis le poussa pour ensuite le recouvrir avec des grands pétales des fleurs. Il sentit des pieds sur son corps, les enfants marchaient et sautaient sur lui, les rires se faisaient plus heureux. L'humain s'irrita et cria :

    - « Arrêtez !! Je n'ai pas de temps à perdre ! Qui êtes-vous ? Montrez-vous ! »

      Les enfants retirèrent délicatement les pétales et les posèrent sur le sol. Il y en avait deux. L'humain fut surpris, ils étaient collés dos à dos, l'un était féminin et l'autre masculin.

      Il baissa le regard, dégouté et dérangé par l'apparence des petits êtres.

    - « Excusez-nous, nous sommes désolés... C'est que personne ne vient par ici, alors nous nous amusons un peu !

    - D'accord, mais la prochaine fois ne faites pas ça ! C'est très désagréable, et vos rires sont agaçants ! Connaissez-vous le chemin pour sortir de cette forêt ? Je dois rentrer chez moi.

    - Chez vous ? Mais vous n'êtes pas chez vous ici ? Vous êtes celui qui connaît le mieux ces lieux. Nous ne sommes jamais sortis de cette forêt. Alors que vous si, vous avez réussi à entrer ! Vous êtes arrivé par un grand trou, on vous a vu !

    - Vous ne m'aidez pas plus... Tant pis je vais me débrouiller. Pourquoi êtes-vous collés comme ça ?

    - Collés ? On a toujours été comme ça, votre question est étrange...

    - Vous trouvez ? Vous n'êtes pas réels de toute façon... Laissez-moi vous regarder.»

      Il observa avec dégout les deux enfants, puis il sursauta. Ils étaient la copie conforme de lui plus jeune, l'un avec des traits masculins, l'autre féminins. Les enfants le regardaient avec étonnement.

    - « Qu'avez-vous ? Vous avez l'air malade ? Nous ne sommes pas jolis ?

    - Non ce n'est pas ça, vous me ressemblez. D'où venez-vous ?

    - De votre esprit pourquoi ? C'est votre monde ici. C'est vous qui êtes bizarre... Comme si ces lieux vous étaient inconnus... Vous veniez souvent avant vous savez ? Vous avez sûrement oublié.»

      L'humain se souvint des songes qu'il faisait étant petit. Cette forêt était un des lieux les plus convoités. Enfant, il adorait ses rêves, dès le réveil il voulait déjà se coucher pour revenir voir ce monde extraordinaire qui était son imaginaire. Il s'étonna que ces événements reviennent à lui aussi soudainement. Il regardait les enfants avec insistance et se sentit désolé de la façon dont il les avait traités.

    - « Je suis désolé. Vous n'êtes que des enfants, vous avez le droit de jouer, vous ne m'avez même pas fait mal. Moi aussi j'ai été enfant, beaucoup d'adultes oublient ces moments agréables et insouciants de la vie. 

    - Merci beaucoup !

    - Merci ?

    - Oui, vous avez fait ce qu'on souhaitait ! Nous savons tout sur vous puisque nous sommes dans votre tête, nous voulions réveiller un peu l'esprit de larve que vous aviez hahaha ! Les enfants ne sont pas aussi bêtes que vous le pensez ! »

      Sur ces mots les corps des deux enfants se séparèrent, ils se tinrent la main et volèrent avec vitesse jusqu'à la cime du plus grand arbre de la forêt, ce qui créa un ouragan. Puis ils traversèrent les feuilles et firent ainsi un trou laissant passer une lumière aveuglante se propageant sur l'humain. Ébloui par cette lumière, il ferma les yeux et se couvrit le visage. L'ouragan l'emporta à travers cet espace et quitta cette étrange forêt.

    ~

      Il se réveilla dans un champ de blé.

    - « Je suis encore dans mon rêve ? Pourquoi je n'arrive pas à partir ? Je ne comprends pas... »

      Il se leva et regarda autour de lui, du blé encore et toujours. Il soupira d'agacement de voir partout ce même décor et s'assit lourdement par terre. Il remarqua que son mouvement faisait voleter des étincelles. Il recommença.

    - « Ce ne sont pas des étincelles ! Ce sont des pétales d'or ! »

      Il se releva brusquement et regarda le décor avec plus d'intensité, il vit une ombre noire arriver en courant. Il comprit tout de suite que c'était le monstre de la petite maison.

      Il commença à courir entre les céréales, il tomba plusieurs fois, la frayeur lui faisait perdre ses jambes. Son œil normalement borgne lui faisait mal, sa vision devenait floue, il vit le monstre s'approcher de plus en plus. Il tomba raide, évanoui.

    ~

      Quand il se réveilla, il était encore allongé dans du blé, mais celui-ci était orné d'autres fleurs et plantes de différentes espèces et de différentes couleurs.

    - « Encore du blé ! Mais... Il est en or !! Ca y est ! Je l'ai trouvé ! Enfin je vais pouvoir rentrer !

    - Enfin tu te relèves. »

      La bête se trouvait derrière lui. Grande et imposante. L'humain se retourna brusquement sur le dos, accoudé, le regard étonné et la bouche béate. Il ne disait mot.

    - « N'aie pas peur, je ne peux pas te manger. Je t'ai sûrement effrayé tout l'heure, j'ai été aussi surpris que toi, j'attends ton arrivée depuis une éternité ! 

    -  Vous êtes un loup-garou ? 

    - On peut dire ça.

    - Comment fait-on pour partir d'ici ?

    - Mais pourquoi veux-tu partir ? Que vas-tu faire dans la réalité ? Retourner dans ta routine humaine ? Dans ton ennui, tes habitudes médiocres ? À quoi cela te sert-il ? Regarde ici ce que tu peux vivre !

    - Mais ici ce n'est pas réel, je ne vais pas dormir toute ma vie pour cet endroit !

    - Tu n'es pas obligé de dormir, tu peux revenir comme bon te semble. Il te suffit juste de réfléchir sur toi même. Nous sommes dans ton esprit, il t'appartient. Mais j'ai l'impression que tu le fuis pour ne jamais plus le revoir.

    - Pour quoi faire ? Je n'apprends rien ici.

    -Tu n'apprends rien ? Soit, rentre chez toi alors, tous ces passages pour rien. Quel gâchis.

    - Il est vrai que j'ai appris quelque chose, il faut que je fasse plus attention la prochaine fois que je veux rattraper mon bus. Ça cause beaucoup de problèmes de perdre un œil. Je suis fatigué, irrité, j'en deviens bipolaire ! Il faut que je rentre.

    - Si tu observes bien ton monde, tu pourras en apprendre autant qu'en observant ton être, ça t'aidera même à mieux te comprendre.

    - On verra. »

      Le loup-garou s'en alla, sans saluer l'humain. Il disparut en laissant une trainée d'or derrière lui, le rendant beau et majestueux, contrairement à la sombre couleur de son pelage. Puis sa voix se fit entendre, elle était calme mais dure à la fois, venait de tout côtés, en commençant par l'intérieur de l'humain :

    - « Dans un monde où l'être humain détient des possibilités infinies pour s'élever, pour être libre et unique, il s'enferme et s'interdit de vivre... Un seul modèle est proclamé, dit "normal", un seul parcours, une seule voie. Tous, vous êtes tous emprisonnés, oppressés par des règles absurdes, par des chiffres et du matériel. Pauvre humain. La liberté se trouve sous ton nez mais tu ne la vois pas. Tu es écrasé par ta propre existence et parfois même tu écrases celle des autres ! Tu veux ressembler à celui qui cause ton malheur. Qui ça ? Celui qui détient l'argent et le pouvoir, mais qu'est-ce que c'est en réalité ? Pauvre humain... Dis moi, pourquoi suivre un chemin déjà tracé alors que tu peux créer le tien ? Tu préfères rester enfermé plutôt que sortir et d'échanger avec d'autres personnes de ton espèce... Mais où est le contact ? Où sont tes qualités humaines ? Comment veux-tu te connaître et connaître ton monde si tu ne partages pas ton expérience ? Dis-moi humain, comptes-tu rester inerte et ignorant toute ton existence ? Tu n'as qu'une vie et tu le sais... Elle est précieuse il ne faut pas la gâcher à faire des choses qui ne te conviennent pas ! Il faut découvrir le monde, s'intéresser aux autres ! Ne perds pas de temps pour des choses inutiles ! Tu ne peux apprendre qu'en étant curieux de l'inconnu ! Se taire et être soumis ne te mènera à rien ! Ici tu as la chance de te trouver dans un monde que tu ignorais ! Un monde riche et unique qui est le tien ! Pourquoi ne pas le dévoiler et te découvrir ? As-tu peur de voir la vérité ? Ta vérité! Si tu creuses profondément dans ton âme, tu verras à quel point ta personne est exceptionnelle ! Ainsi que toute l'humanité ! Fais-toi confiance, ta beauté ne s'arrête pas à ton apparence ! Ta conscience est un paysage infini ! »

      Sur cette tirade, la créature disparut. L'humain eut une révélation, son cerveau bouillait à en exploser. Tout s'était accumulé en peu de temps, son monde venait de s'écrouler. Il resta longtemps à genoux, les bras ballants et la tête en arrière. Il se remémorait sa vie passée et ses erreurs.

     Après un temps de réflexion indéterminable, il reprit confiance et se releva. Des poussières d'or virevoltaient autour de lui, certaines se posaient sur son corps.

       La tête haute et le visage fier, il regardait droit devant lui, plus aucune hésitation n'apparaissait dans ses mouvements. Il se relevait en tant qu'humain, en tant que véritable humain : celui qui sait, celui qui a de vraies valeurs et une vraie humanité. Ainsi, il partit à la découverte de son monde, celui de l'être humain. Il avait beaucoup à faire pour rattraper le temps perdu. Mais peu importe, il allait profiter de chaque instant pour en apprendre plus. Il se battra ensuite pour faire passer son savoir au monde, il ne veut plus être ignorant et le laisser en décadence, Il est bien trop beau pour ne pas en profiter et améliorer les choses, changer les gens, leur mentalité et leurs mœurs, pour faire de l'être humain quelqu'un de meilleur, possédant sagesse et vertu, pouvant aider l'humanité à vivre en harmonie. Il pensa :

    - « L'être humain mérite mieux. Il peut s'élever encore et encore afin de toucher la conscience et d'être plus proche de son âme et de celle de ceux qui l'entourent. »

     Ainsi, l'humain s'aventura dans ce chemin tortueux mais extraordinaire qui est son esprit, afin d'ouvrir les portes faisant de lui un être unique et magnifique, ce que chaque personne sur Terre détient au plus profond de son âme, créant la diversité de la nature humaine, et de toute l'humanité.

     

    ~FIN~

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 16 Septembre 2015 à 09:27

    Merci pour ce beau songe rempli de vérité...

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